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👩⚕️ Article rédigé par : Laurence Lebedinsky-Pollet (sage-femme)
Apprenez à décrypter les signaux forts (et moins forts) de votre bébé pour rouler ensemble vers l’autoroute du sommeil. Vous croyiez être incollable sur les signes du sommeil ? Peut-être pas encore tout à fait. Ils peuvent prendre diverses formes selon les âges, c'est sans doute pourquoi cet état de lâcher prise est aussi fascinant que mal connu.
Article mis à jour le 13/7/2022
Car rater le train du sommeil (qui passe toutes les 50 minutes chez l'enfant de 0 à 2 mois et toutes les 70 minutes chez celui de 2 à 9 mois) pour un bébé n'a pas les mêmes conséquences que chez l'adulte. Il vous arrive de vous coucher tard en ayant fait la fête – on ne vous jette pas la pierre 😉 – ? Vous récupérerez a priori avec une bonne grasse mat', mais cela devient moins facile avec un enfant en bas âge. Ainsi, vous tentez tant bien que mal de « réorganiser » votre sommeil.
Chez le bébé, traîner au lit pour rattraper le manque de sommeil n'a aucun sens, il n'a pas encore cette maturité. Pour qu'il l'acquière dans un temps record et réponde aux besoins physiologiques de son horloge biologique, il est impératif qu'il structure son rythme de sommeil. Il faut donc être réceptif, autant que possible, aux signaux qu'il envoie, même quand ceux-ci peuvent dérouter.
Ainsi, une fois bien installé dans son lit, il connaîtra une phase de sommeil agité : il bougera ses lèvres, ses membres, gémira de longues minutes (environ vingt) avant de s'enfoncer dans le sommeil calme. Cette période, déroutante, amène certains parents à tirer leur bébé du lit, croyant discerner dans cette attitude désordonnée un certain mal-être. Et c'est comme ceci que vient la fatigue ! Evitez ceci, car cette agitation représente 50 % de son sommeil et essayer de le calmer ne fait qu'ajouter à la désorganisation de son sommeil.
En bref, faites preuve de patience et observez-le, ses gestes parlent pour lui. Bon dodo 💤