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👩⚕️ Article rédigé par : Laurence Lebedinsky-Pollet (sage-femme)
Pas besoin de connaître Orelsan pour savoir que certains principes tombent sous le sens. Mais ce n’est pas parce qu’ils tombent sous le sens, qu’ils sont toujours faciles à appliquer. Apprenez comment adapter les rythmes de sommeil et des repas de votre bébé, pour de meilleures nuits.
Article mis à jour le 10/7/2022
« Et, repu, l'enfant s'endormit comme un ange. » Qu'on aimerait raconter cette histoire à chaque fin de journée du bébé ! Pour y parvenir, observer les rituels du sommeil, qui commencent bien avant d'aller se coucher, est nécessaire. Discerner les signes de fatigue aussi, tout comme être à quai quand le train du sommeil passe. Enfin, s'assurer que son enfant a la peau du ventre bien tendue, l'insuline qu'il produit alors pour réguler son taux de sucre dans le sang favorisant la somnolence, est aussi important.
Mais comment être sûr qu'un être dont la parole passe essentiellement par le babil, les petits cris ou les pleurs est en état de satiété ?
Tout simplement en observant la quantité du biberon ingurgité et ses réactions. S'il ne reste plus rien et que le bébé est dans un état légèrement comateux, il faut alors le mettre à la verticale, le menton sur son épaule. Après une quinzaine de minutes et quelques renvois, vous pouvez aller le coucher.
Ce timing révèle deux avantages majeurs : éviter qu'il ne régurgite allongé tout en lui faisant comprendre qu'alimentation et sommeil sont deux moments bien distincts de la journée. Essayer au maximum que votre enfant ne s'endorme avec un biberon, même si votre fatigue et vos envies de liberté vous font parfois penser que c'est une idée du tonnerre.
Pour les bébés allaités, c'est peut-être moins évident. Comment être sûr que son enfant a correctement mangé et va s'assurer un long repos (tout est relatif)? Et que ses appels une fois dans son lit ne sont pas le signe d'une faim inassouvie ?
Notre check list d'un enfant qui se nourrit bien (et donc dort bien) :
Si toutes ces conditions sont remplies, alors votre enfant a correctement mangé et peut entamer sa nuit (ou sa sieste) en toute sérénité. Un peu plus tard, à partir de six mois, lorsque son alimentation continue de se diversifier, il est recommandé d'éviter certains aliments comme les viandes rouges, la banane, le chocolat, le chou et la tomate. En effet, ils sont réputés difficiles à digérer, avant d'aller se coucher le soir.
Bon app' !